top of page

Homme à la mer, Procédure

Source: stage ISAF BegRohu mars 2016 B.Bodin

ils insistent pour qu’on fasse, dans cet ordre :

1-
Alerter l’équipage

2- Guet: Celui qui voit encore l’homme à la mer ne fait que ça, essayer de ne pas le perdre de vue.

3-
Marquage: Balancer perches IOR, rescue slings et un fumigène (qu’il faut avoir au poste de barre), etc. tout de suite. Un fumigène dure 4 minutes.

4- Route: Casser la vitesse et réduire la voilure(sans préconisation particulière, la méthode, relayée par Philippe, qui consiste à se mettre tout de suite à la cape n’a pas été évoquée ni rejetée, les manœuvres en 8 non plus)

5- Appuyer sur les touches
MOB des instruments en disposant

6- Passer un
Mayday

7- Ne pas hésiter à s’aider du Moteur même si on est encore à la voile. Vérifier avant de démarrer le moteur qu’il ne risque pas de prendre une écoute ou autre

8- Une fois la personne à bord, procédure
hypothermie, et prise de température rectale pour évaluer l’importance de celle-ci. Il faut avoir un thermomètre à bord

 

Remontée à bord

Le formateur ISAF déconseille la méthode par laquelle chacun prend le poignet de l’autre (la méthode qu’aime bien Patrick), parce que les poignets ont tendance à glisser.
Ils recommandent une méthode dans laquelle on utilise les
doigts des mains repliés. Voir mon mauvais schéma. Testé hier pour faire embarquer les stagiaires engoncés dans leurs combinaisons de survie, et pour les hisser sur les pontons du port, ça marche vraiment bien.

Pour remonter les personnes qui ne peuvent pas aider, ils citent deux méthodes :
1-
Palan en bout de bôme (c’est ce que j’ai dans mon Bavaria depuis que j’ai eu du mal à remonter ma mère tombée entre le quai et le bateau aux Antilles)

2-
Tourmentin le long du bateau  (méthode décrite assez largement dans les revues nautiques). Ils nous ont passé une vidéo dans lequel l’homme à la mer, en hypothermie, était remonté au palan (vidéo non simulée, bateau en course, une des webcam fixes du bord)

bottom of page